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UNE UNIVERSITÉ À LOUGA…

Nous avons appris avec satisfaction les orientations stratégiques du ministre de l’Enseignement supérieur, Dr El Hadji Abdourahmane DIOUF afin de régler la lancinante question du chevauchement des années universitaires. Ainsi, dans son discours de clôture à Saly, le ministre a fait savoir que l’orientation de tous les nouveaux bacheliers se fera à partir du 19 septembre et la rentrée effective le lundi 21 octobre 2024. Des mesures d’accompagnement comme la création d’infrastructures universitaires devront voir le jour… Et Louga doit être en pôle position pour accueillir une grande université. Sur la base que constituent l’urbanisation exponentielle et la croissance démographique progressive, ainsi que les énormes potentialités économiques endogènes de la région de Louga, qui rappelons-le est traversée par quatre zones éco-géographiques avec des ressources stratégiques comme le zircon, le champ gazier et pétrolier de 27.000 km2 entre autres, les besoins de formations et de recherches dédiées, justifient ainsi la nécessité urgente de créer une université à Louga. L’enjeu est de faciliter la diffusion de la culture scientifique, technique et technologique pour une jeunesse bien formée, et de booster la valorisation des potentialités socio-économiques dont regorge Louga et ses environs. Par ailleurs, l’université facilitera l’ouverture et le brassage culturel, le transfert de technologie et la valorisation du territoire. Il s’agit aussi de réduire le  »déséquilibre » d’infrastructures entre l’enseignement moyen secondaire et l’enseignement supérieur dans la région de Louga, permettant de déboucher sur un développement endogène, l’endiguement de l’émigration irrégulière, la facilitation de l’accès à l’enseignement supérieur. La décentralisation des universités est un levier de développement porteur de création de richesses, et une solution au nombre élevé d’aspirants à l’enseignement supérieur formés dans les lycées de la région de Louga. Les bacheliers de la région sont contraints à migrer vers d’autres localités parfois très éloignées de la région, avec tout ce que cela comporte comme tracasseries pour leur hébergement et leur restauration. À cela s’y ajoutent les lourdeurs dans les charges sociales des parents et des collectivités territoriales, exposant certains à la déperdition scolaire due aux difficultés liées au logement et à la bourse, au stress, aux mauvais résultats, etc. Pour toutes ces raisons, vivement une université répondant au profil économique et social à Louga!

Abass Boubou Ndiaye Conseiller municipal Responsable PASTEF.

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