Le ministre des Infrastructures, M. Dethié Fall, s’est rendu à Diamniadio en compagnie du directeur des Constructions des Palais de…
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Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Au titre du Ministère de la Justice : Monsieur…
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D’après les premiers résultats de l’enquête, les deux voyageuses ne seraient que des maillons visibles d’un réseau de trafic de drogue plus étendu. Les Douanes, en partenariat avec l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), ont alors initié une opération de livraison surveillée dans le quartier Liberté 3 à Dakar. Deux autres suspects, supposés faire partie du même réseau criminel, ont été arrêtés grâce à l’intervention. Les quatre personnes interpelées ont été envoyées au parquet de Mbour pour la suite des procédures judiciaires. Cette opération a eu lieu deux semaines après qu’une autre intervention de la même unité ait permis d’intercepter plus de 32 kg de haschich cachés dans des conditions similaires.
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Badara Gadiaga, inculpé depuis le 14 juillet dernier, fait face à quatre accusations : discours contraires aux bonnes mœurs, diffusion de fausses nouvelles, offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives présidentielles, et réception présumée de fonds destinés à une propagande pouvant troubler l’ordre public ou compromettre la sécurité nationale. D’après des sources bien informées, ces infractions sont couvertes par les articles 80 alinéa 2, 254, 255 et 257 du Code pénal sénégalais. Le dernier de ces articles réprime la sollicitation ou l’acceptation de dons destinés à des actions de déstabilisation. Il convient de rappeler que Badara Gadiaga a été interpellé le 9 juillet, en raison de la controverse qui l’a opposé au député du parti Pastef, Amadou Ba, lors de l’émission Jakaarlo Bi diffusée le 4 juillet sur TFM.
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Ce report est dû à l’installation du nouveau comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF) prévue le week-end prochain. Ce report est aussi dû à la visite officielle de la FIFA à Dakar. Le championnat commencera finalement le week-end suivant, soit les 1ᵉʳ-2 novembre 2025.
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D’après de nombreux médias, le Président sortant gagne la présidentielle avec plus de 50 % des suffrages. Des résultats remis en question par l’opposant Issa Tchiroma Bakary. Il remporte l’élection avec 60 % des voix.
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Mes pensées vont à sa famille, à ses proches, et à tous ceux qui l’ont connu. Que Dieu l’accueille dans…
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Le premier président de la Cour d’appel de Versailles a expliqué cette décision en insistant sur l’absence d’éléments suggérant une crainte de fuite, notant que M. Diagne est une personnalité publique, un journaliste reconnu et le propriétaire d’un titre de presse. L’ex dirigeant d’Avenir Communication fait l’objet de poursuites pour association de malfaiteurs, escroquerie sur les deniers publics et blanchiment de capitaux, dans le cadre d’une affaire impliquant des rétrocommissions présumées d’un montant d’environ 21 milliards de francs CFA. D’après les enquêteurs, les soupçons concernent des opérations entre la SCI Pharaon, une société détenue par M. Diagne, et le groupe français Ellipse Projects. L’affaire, qui a des relents de politique et de finance, a déjà conduit à la détention à Dakar de sa femme, de ses deux fils et de son marabout personnel. Ses avocats critiquent une procédure d’extradition « manifestement irrégulière » ainsi que des accusations « totalement infondées », et affirment qu’ils défendront avec détermination les droits de leur client devant la chambre de l’instruction de Versailles. Pour rappel, le pool d’avocats de Madiambal Diagne est composé de Me El Hadj Amadou Sall, Me Baboucar Cissé, Me William Bourdon, Me Dior Diagne, Me Antoine Mbengue, Me Papa Sène, Me Ousmane Thiam, Me Ramatoulaye Ba, Me Arona Basse, Me Philippine Vaganay et Me Vincent Brengarth.
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Celui qui se tait ne commet une faute que lorsqu’il avait l’obligation de parler, et celui qui parle également est…
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Le drame qui s’est produit devant l’hôpital Lübke de Diourbel continue de provoquer l’émoi. Au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête, les déclarations rassemblées par les enquêteurs mettent en lumière la gravité du dysfonctionnement qui aurait causé le décès d’un nourrisson. La grande sœur de la mère qui accouche a fait des révélations accablantes lors de son audition. Tout débute le vendredi 17 octobre 2025 au soir, entre 21 h et 22 h 30. Une femme en état de grossesse arrive à l’hôpital Lübke de Diourbel afin de mettre au monde son enfant. Bien que la situation soit urgente, le personnel de la maternité aurait rejeté son admission en invoquant un manque de places disponibles. La femme en couches, à l’instant de mettre au monde, aurait donc été renvoyée. D’après des sources de Seneweb, dans des conditions dramatiques, la dame a finalement accouché devant la porte de l’établissement sanitaire. Le jour suivant, le samedi 18 octobre 2025 aux alentours de 15 heures, le préfet du département transmet cette affaire au commissariat central de Diourbel. Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel, ayant été mis au courant du caractère sérieux des événements, donne l’ordre sans délai d’ouvrir une enquête. Ndiague Ndiaye, surnommée Astou, âgée de 44 ans et ménagère vivant à Ngohé, ainsi que la grande sœur de la victime, confirme les événements aux enquêteurs lorsqu’elle est contactée par téléphone. Son témoignage est révélateur : d’après elle, le personnel de l’hôpital n’aurait accepté de s’occuper de sa sœur et du bébé mort-né qu’une fois que le drame avait eu lieu, c’est-à-dire après l’accouchement. Des sources de Seneweb rapportent qu’il aurait été inhumé le jour même au village de Ngohé, sans qu’aucun examen médical approfondi ait été réalisé. Ndiague Ndiaye et sa sœur cadette, Astou Ndiaye (30 ans), ont reçu une convocation pour être auditionnées au commissariat central de Diourbel dans le cadre de l’enquête. Leurs témoignages sont essentiels pour déterminer les responsabilités dans ce drame.
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Sous la présidence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana, la cérémonie a rassemblé des acteurs du secteur public, des spécialistes, des universitaires et des partenaires techniques dans le but commun de réinventer le modèle de développement urbain du Sénégal pour lui conférer plus de sobriété, plus de résilience et plus de souveraineté. Le ministre a souligné dans son discours qu’il était indispensable de “s’affranchir du modèle importé et énergivore, qui pèse sur nos finances et fragilise notre environnement”. Il estime que l’avenir du logement repose sur la mise en valeur des ressources locales telles que le typha, la latérite, la terre stabilisée et le bambou, ainsi que sur une maîtrise des savoir-faire nationaux. “Le Sénégal possède une richesse inestimable : ses matériaux, ses connaissances et sa main-d’œuvre”, a-t-il affirmé, appelant les acteurs du secteur à faire de la construction durable un moteur de croissance et un symbole d’indépendance. Balla Moussa Fofana a aussi souligné que le Programme national d’accès au logement et de renouveau urbain (PNALRU) ne se limite pas à un simple projet de construction, mais constitue une politique globale de planification et d’adaptation aux défis climatiques. Il a pour objectif, d’après ses dires, de créer des logements à faible carbone et accessibles à tous, de structurer une filière nationale du bâtiment durable et de garantir à chaque citoyen un habitat digne, en adéquation avec la culture sénégalaise. Le ministre a martelé l’idée que « construire durable, c’est construire national » et a appelé à une alliance nationale réunissant collectivités, entreprises, centres de recherche et citoyens autour d’une ambition commune : édifier un Sénégal plus fort, plus vert et plus juste.
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Selon un communiqué du Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV), le Gouvernement du Sénégal procédera à l’inauguration, ce vendredi à 15h30, d’une nouvelle plateforme de dialogue avec les médias nommée « Kaddu », qui signifie « la parole » en wolof. Cette rencontre avec les représentants du gouvernement a pour but d’accroître la transparence et l’éducation concernant l’action gouvernementale, par le biais d’une communication fréquente sur les sujets majeurs d’intérêt national. La réunion aura lieu au Bâtiment administratif président Mamadou Dia et sera animée par Mme Marie Rose Khady Fatou Faye, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, responsable des relations avec les institutions et porte-parole du gouvernement. Trois sujets clés seront au programme. Mouhamadou Bamba Cissé, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, présentera un bilan des actions menées pour la restructuration et la sécurisation de l’espace public actuellement réalisées à Dakar et dans ses environs. Cheikh Tidiane Dièye, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, expose le rapport sur les actions hivernales et la gestion des inondations qui ont touché récemment plusieurs régions du pays, y compris dans le nord et l’est, suite aux débordements du Fleuve Sénégal et de la Falémé. Pour finir, Moustapha Guirassy, le ministre de l’Éducation nationale, fera un point sur les résultats de la rentrée scolaire 2025-2026. Ce moment crucial dans la vie du pays a été marqué par des efforts significatifs en matière d’organisation et de soutien des intervenants du système éducatif. Le gouvernement devrait désormais être en mesure d’expliquer fréquemment ses initiatives et de promouvoir une conversation ouverte avec les citoyens grâce à ce nouveau cadre de communication, « Kaddu ».
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Le Centre hospitalier national Dalal Jamm a lancé un appel ce jeudi 9 octobre aux familles et aux proches dans le but d’identifier des dépouilles entreposées dans sa morgue. On compte dix nourrissons et six adultes, dont deux sans-abri, qui ont été déposés suite à une demande faite par les officiers de la police judiciaire. L’hôpital Dalal Jamm, par la voix de son directeur Samba Gueye, annonce dans un communiqué que les périodes légales de conservation des corps sont désormais dépassées. Il souligne que ces corps, tous sans identité, sont conservés à la morgue depuis plusieurs semaines, sans aucune réaction de la part de leurs proches. « La direction du Centre hospitalier national Dalal Jamm annonce à la population que seize (16) corps non identifiés, comprenant dix (10) nourrissons et six (06) adultes dont deux (2) sans-abri, ont été déposés à la morgue de l’établissement suite à une demande des officiers de police judiciaire », précise le communiqué. Dans ce contexte, un délai dérogatoire exceptionnel de quinze jours est accordé aux familles et aux proches pour effectuer l’identification et accomplir les démarches nécessaires. Au-delà de cette période, l’institution sera contrainte de demander une autorisation d’enterrement au procureur du tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye. Ainsi, la direction encourage toute personne impliquée à contacter le service social de l’hôpital ou à composer les numéros suivants pour toute information ou procédure : 33 839 85 85 / 77 348 77 37 / 76 416 67 82.
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D’après nos confrères, l’interpellation du couple est le résultat d’une demande du Parquet général, basée sur un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui a souligné des transactions considérées comme suspectes. Les enquêteurs tentent d’établir la provenance de ces transactions et de vérifier si Aliou Sall et sa conjointe ont pu être impliqués, de manière directe ou indirecte, dans des activités de blanchiment d’argent. Senenews précise que les enquêtes du Pôle judiciaire financier ont pour but de déterminer les éventuelles responsabilités dans des systèmes financiers obscurs, dans un cadre de lutte intensifiée contre la délinquance économique. Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et frère de Macky Sall, est désormais confronté à une accusation plus sévère que les controverses politiques auxquelles il a été impliqué précédemment, étant donné sa proximité avec le cercle du pouvoir sortant.
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La brigade du tourisme des Douanes rattachée à la subdivision des Douanes de l’aéroport international Blaise DIAGNE de Diass (AIBD),…
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L’Arabie saoudite, représentée par son ministre de l’Investissement Khalid Al-Falih, a réitéré son engagement à consolider un partenariat stratégique avec le Sénégal lors de sa participation en tant qu’invitée d’honneur au Forum Invest in Sénégal 2025. L’Arabie Saoudite, en tant qu’invitée d’honneur lors de la deuxième édition du Forum Invest in Sénégal, a réaffirmé sa détermination à établir un partenariat stratégique solide avec le Sénégal. Au nom du Royaume, Khalid Al-Falih, le ministre saoudien de l’Investissement, a prononcé un discours puissant. Il a salué la vision du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et a exprimé l’engagement du Royaume à s’investir de manière durable dans les projets de développement national. « Cette initiative audacieuse représente une orientation stratégique d’expansion et de progrès pour le Sénégal », a affirmé Khalid Al-Falih, remerciant les responsables sénégalais pour la distinction accordée à son pays. Lors de cet événement, il a fait parvenir les salutations du roi Salman ainsi que celles du prince héritier Mohammed bin Salman, témoignant de l’importance personnelle que les plus hautes instances saoudiennes accordent à la relation bilatérale. Des initiatives structurantes déjà en cours. Le ministre saoudien a, au-delà des simples déclarations de principe, souligné les engagements tangibles du Royaume dans d’importants projets. Parmi les projets phares, on compte la station de dessalement de la Grande Côte, mise en œuvre par ACWA Power, pour un coût de 750 millions d’euros. Dotée d’une capacité de traitement de 400 000 m³/jour, elle a été conçue pour améliorer l’accès à l’eau potable dans la région de Dakar. Le projet comprend également une initiative de production d’énergie solaire photovoltaïque de 300 mégawatts, associée à la station de désalinisation, nécessitant un investissement supplémentaire de 250 millions d’euros. D’autres projets, notamment dans les domaines technologiques et novateurs, sont actuellement en phase d’évaluation. Selon Khalid Al-Falih, les liens sénégalo-saoudiens sont profonds, basés sur « l’histoire, la foi et la fraternité islamique ». Il a souligné que depuis l’accession du Sénégal à l’indépendance, une relation forte s’est établie entre les deux pays grâce à des collaborations dans les domaines religieux, économiques et culturels. Le financement de plusieurs projets a été essentiel grâce à l’apport déterminant du Fonds saoudien de développement et des sociétés privées saoudiennes. Le ministre a loué l’alignement entre la Vision 2030 de l’Arabie Saoudite et la Vision 2050 du Sénégal, qui toutes deux visent à favoriser la diversification économique, l’innovation et les collaborations internationales. Il a désigné le Sénégal comme un « centre stratégique pour les investissements en Afrique », du fait de sa stabilité politique, de son emplacement géographique, de ses richesses naturelles et de sa main-d’œuvre. Faisant référence à l’annonce du prince Mohammed bin Salman concernant un plan d’investissement de 25 milliards de dollars en Afrique lors du sommet saoudo-africain, il a insisté sur le fait que le Sénégal devrait occuper une position clé dans cette stratégie. Dans son allocution, le ministre a adressé un appel aux investisseurs à l’échelle mondiale : « Portez un intérêt particulier au Royaume d’Arabie saoudite, au Sénégal et plus largement à l’Afrique en tant que destinations clés pour vos investissements futurs. » Il a aussi souligné la refonte radicale que connaît l’Arabie saoudite dans le contexte de sa Vision 2030, qui a pour objectif de consolider la position du secteur privé et d’internationaliser son économie. …
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Lors de sa visite à la prison de Rebeuss, Yassine Fall, la ministre de la Justice, a dévoilé une série d’initiatives destinées à améliorer les conditions carcérales au Sénégal. But : améliorer l’humanité, l’efficacité et le respect des droits fondamentaux au sein du système pénitentiaire. Yassine Fall, la ministre de la Justice et garde des Sceaux, a déclaré lundi à Dakar qu’elle prévoit plusieurs actions visant à optimiser considérablement les conditions de détention dans les prisons sénégalaises, soulignant l’importance d’une démarche « plus humaine, plus efficace et en adéquation avec nos principes ». « Ce n’est pas une question de confort, mais un impératif de justice, d’humanité et de respect de nos engagements internationaux », a déclaré Mme Fall après avoir effectué une visite prolongée de plus de trois heures à la célèbre prison et maison de correction de Rebeuss. La ministre a souligné que l’actuelle surpopulation en prison est le fruit d’une « inaction prolongée », notant qu’aucune nouvelle prison n’a été édifiée depuis l’accession à l’indépendance du pays, en dépit d’une augmentation continue du nombre de détenus. Le ministre de la Justice a indiqué que l’établissement pénitentiaire de Rebeuss, prévu pour loger jusqu’à 800 prisonniers, abrite actuellement près de 3 740 détenus. Elle a décrit cette situation comme un « symptôme alarmant d’une violation de la dignité humaine et d’un obstacle à l’efficacité de nos politiques pénales ». « Il est nécessaire d’aborder cette réalité avec clarté et bravoure, tout en respectant les droits de l’homme et la dignité de chaque prisonnier », a-t-elle souligné. Mme Fall a noté que cette situation est surveillée « de très près » par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko. Ils sont tous deux vigilants à l’impératif d’offrir des réponses promptes et durables. Elle a mentionné le projet, qui n’a pas été mené à terme, de l’édification d’un centre pénitentiaire de 2 500 places, prévu dans le programme de rénovation des infrastructures judiciaires, mais qui s’est finalement transformé en un véritable scandale de corruption impliquant des fonds publics. Dans ce contexte, Mme Fall a proposé une série de réformes structurées autour de quatre axes principaux, dont l’extension de l’utilisation des alternatives à la prison pour les infractions mineures (comme la médiation pénale, le travail d’intérêt public et le bracelet électronique) et l’ajustement systématique des peines pour les détenus malades, âgés ou sur le point d’être libérés. Elle a évoqué, en lien avec ces réformes, la mise en œuvre de la procédure de grâce présidentielle dans le cadre du respect des principes d’équité et de justice, ainsi que la reprise effective de la construction de nouveaux établissements pénitentiaires suivant un cahier des charges strict et transparent. « Il est nécessaire de passer d’une approche strictement punitive à une ère de justice réparatrice et d’intégration. » « C’est un impératif éthique et un message fort adressé aux Sénégalais et à la communauté mondiale », a affirmé la ministre. Cependant, la garde des Sceaux a souligné que cette approche humanisante de la justice ne doit pas être interprétée comme de la complaisance. « Les délits graves comme les crimes de sang, les violences sévères contre la personne ou encore les actes de détournement de fonds publics ne doivent pas bénéficier du moindre pardon », a-t-elle déclaré, soulignant que l’incarcération ne devrait plus être un endroit de désespoir, mais plutôt un lieu propice à la réhabilitation, à l’espoir et à la seconde opportunité.
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Lors de l’inauguration du Forum Invest in Sénégal 2025, le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel fort aux investisseurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Animé par une ambition de mutation économique et de croissance durable, il a encouragé la formation de alliances stratégiques autour des domaines essentiels de l’économie sénégalaise, dans un contexte révisé et séduisant. Lors de l’ouverture de la deuxième édition du Forum Invest in Sénégal (Fii Sénégal 2025), qui se déroule les 7 et 8 octobre à Diamniadio, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis un appel fort en faveur d’un partenariat économique stratégique. Dans un environnement de changements économiques et géopolitiques à l’échelle mondiale, le président considère cette rencontre comme une opportunité d’élaborer un avenir commun axé sur la refonte économique du pays. « Mettre en relation les opportunités pour construire le futur. » Lors de sa prise de parole devant un auditoire d’investisseurs, nationaux et internationaux, le président Faye a souligné que ce forum représente l’engagement du Sénégal à établir des connexions entre les compétences, les concepts, les moyens et les marchés. « Ce forum offre une opportunité, à l’instar de son thème, de relier les possibilités pour construire le futur », a-t-il affirmé, mettant en exergue le besoin de solutions pérennes au bénéfice du progrès national et continental. Des domaines clés pour un développement autonome. Le président Faye a de nouveau souligné l’engagement du gouvernement à positionner le pays sur la voie d’une croissance souveraine, inclusive et durable. Il a donc souligné les grandes perspectives d’investissement dans divers secteurs cruciaux : agropoles, énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogène vert), industrie minière et pétrochimique, secteur maritime (pêche, aquaculture, biotechnologies marines) et secteur créatif (numérique, fintech). Dans ce contexte, le Président Faye a mis en évidence que « le Sénégal progresse », stimulé par une croissance soutenue par les secteurs de production, en particulier l’énergie et l’agro-industrie. Le but est de faire évoluer l’économie de notre pays d’une dépendance à l’importation et à l’exportation de matières premières non transformées vers une économie locale axée sur la transformation, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois. Un New Deal technologique d’un montant de 1,7 milliard de dollars. Une autre force du discours présidentiel : la vision d’un « New Deal technologique » qui requiert 1,7 milliard de dollars d’investissement. Ce projet englobe l’édification d’infrastructures essentielles telles que des centres de données, des nuages souverains, le perfectionnement des aptitudes locales et la promotion de l’innovation. Le président a souligné les réformes en cours dans le cadre juridique et réglementaire pour attirer plus d’investissements. Le Sénégal a déjà commencé à assainir ses finances publiques, mis en œuvre un plan de redressement économique et social, et initié la numérisation des démarches administratives. D’ici fin 2025, plusieurs réformes majeures seront achevées, y compris les refontes des codes relatifs aux investissements, à la fiscalité, au travail, à la sécurité sociale et aux marchés publics. On procède aussi à des modifications concernant les lois sur les partenariats public-privé et les zones économiques spéciales, visant : un renforcement des garanties légales, une meilleure clarté et une augmentation de l’attractivité pour les investisseurs. Vers des alliances stratégiques, au-delà des investissements traditionnels. …
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Lors du Forum Invest in Sénégal 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a plaidé pour une Renaissance africaine axée sur la culture, une gouvernance stricte et une optimisation de la gestion des ressources, dans le but de construire un avenir dirigé par les Africains eux-mêmes. Lors du Forum Invest in Sénégal 2025, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a plaidé pour une Renaissance africaine ancrée dans le respect des traditions culturelles, une gouvernance stricte et une administration judicieuse des ressources, lors d’une table ronde. S’exprimant ce mardi, il a soutenu que cette Renaissance doit dépasser les simples paroles pour se concrétiser en une réalité tangible, guidée par les Africains eux-mêmes. Rétablir la signification de l’histoire africaine. Ousmane Sonko a souligné que mentionner la Renaissance signifie reconnaître une histoire foisonnante, trop fréquemment négligée ou incomplète. Il a mentionné l’Égypte ancienne, les empires du Ghana ou du Mali, en mettant l’accent sur l’importance de redécouvrir ces points de référence historiques et d’établir une mémoire collective puissante. Il a aussi souligné l’importance des langues africaines pour le développement du continent. Il estime que la prévalence des langues étrangères entrave l’aptitude des Africains à articuler pleinement leurs réalités, ce qui contribue aux divisions internes. Il a plaidé pour une valorisation accrue des langues locales dans les échanges, l’éducation et les politiques publiques. Une gouvernance économique rigoureuse. Du point de vue économique, le Premier ministre a alerté sur le gaspillage des ressources naturelles et les lacunes dans la gestion publique. Il a signalé que, bien qu’elle dispose de ressources considérables, l’Afrique est toujours en retard sur la scène internationale lorsqu’il s’agit d’industrialisation et de transformation. Il a plaidé pour des transformations économiques radicales, une assainissement rigoureux des finances publiques et une réallocation plus efficace des dépenses en direction de projets générateurs de revenus. « Il a déclaré que ce que d’autres nations accomplissent avec moins de moyens, nous devons être en mesure de le réaliser avec davantage. » Sécurité, unité et responsabilité. Selon Ousmane Sonko, la sécurité représente un enjeu de première importance. Il a souligné que l’Afrique est grandement affectée par des conflits internes et externes qui entravent son progrès. Il a insisté sur le fait que la stabilité et l’harmonie sociale sont essentielles pour envisager la construction d’une Afrique prospère et indépendante. Un appel à l’action collective. Pour conclure son discours, le Premier ministre a exhorté les Africains, ainsi que leurs gouvernements et partenaires, à assumer leur avenir avec détermination et clairvoyance. …
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Devant l’augmentation des célébrations familiales et traditionnelles tenues dans la rue sans autorisation, Ousmane Kane, le Gouverneur de la région de Dakar, a appelé au respect des règles. Il souligne dans un communiqué officiel que de telles actions compromettent la sécurité publique, génèrent des désagréments et freinent la libre circulation. D’après le Gouverneur, les unions, baptêmes et autres événements se tiennent de plus en plus régulièrement dans les rues, sans aucune déclaration préalable, avec des systèmes sonores envahissants et des installations nuisant à la circulation. On considère cette situation comme étant préoccupante. L’espace public n’est pas une zone privée Le communiqué met en avant que la route publique est un espace partagé, principalement dédié au déplacement des individus et des marchandises. L’usage à des fins privées doit demeurer exceptionnel et régulé. Donc, il est maintenant indispensable de faire une déclaration anticipée à l’administration au moins trois jours avant l’événement. De plus, toute utilisation de sonorisation extérieure requiert une autorisation spécifique. Des pénalités prévues par la législation Le Gouverneur Ousmane Kane met en garde : toute infraction à ces directives pourrait conduire à l’arrêt instantané de la cérémonie en question et à des actions légales. Il exhorte les citoyens à agir avec civisme et responsabilité, en se conformant aux normes instaurées pour assurer la sécurité, le maintien de l’ordre public et une cohabitation harmonieuse dans l’espace urbain. Afin d’assurer la mise en œuvre de ces directives, le gouverneur a émis des consignes précises aux préfets, sous-préfets, maires, délégués de quartier et aux forces de sécurité. Le but est d’éradiquer les abus associés à l’usage désordonné de l’espace public, et de maintenir la tranquillité et l’ordre dans les quartiers.
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Le Sénégal reste vigilant face à la menace terroriste attestée dans plusieurs pays voisins, en particulier le long de sa frontière avec le Mali. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a fait cette déclaration lors d’une interview accordée à France 24, le vendredi 26 septembre 2025, en marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue à New York. « Le danger du terrorisme ne se limite pas uniquement à l’ouest du Mali ou à l’est du Sénégal. » « Je suis fermement persuadé que le fléau du terrorisme, peu importe où il se manifeste, constitue un danger », a affirmé d’emblée le président, précisant que la surveillance est intensifiée aux points de passage frontaliers. « Nous augmentons notre dispositif de sécurité à toutes les frontières, car le danger peut survenir de n’importe où et sous diverses formes », déclare le président de la République. Il est convaincu que pour combattre cette problématique en pleine expansion, une approche collective est nécessaire, qui combine le partage d’informations, les discussions entre puissances et nations concernées, mais également avec les pays dont les frontières sont en péril. Le président a aussi souligné à l’échelle mondiale que : « le destin sécuritaire de l’humanité est interconnecté ». Selon ses dires, chaque fois que le terrorisme a pris racine durablement quelque part, il a tenté de s’étendre au-delà de ses positions initiales. Ainsi, conclut-il, « tous les pays sont touchés par ce qui se passe au Mali et ailleurs dès lors que cela concerne le terrorisme ». Il profite de l’occasion pour alerter les puissances qui chercheraient à transformer le continent en un champ de bataille pour leur conflit par intermédiaire. « J’ai constamment mis en garde que l’Afrique ne doit pas se transformer en champ de bataille pour les grandes puissances, que ce soit par le biais du terrorisme ou d’interventions militaires conventionnelles », insiste-t-il.
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Dès 2018, le président avait lui-même mis en garde l’organisation internationale concernant les excès liés à la dette extérieure. « J’ai rédigé moi-même une lettre qui a été transmise au FMI par notre député Ousmane Sonko pour tirer la sonnette d’alarme. » « Non seulement nous n’avons reçu aucune réponse, mais nous n’avons également effectué aucune diligence », a-t-il fait part de son mécontentement. Ayant pris ses fonctions à présent, Bassirou Diomaye Diakher Faye déclare avoir assumé ses responsabilités : « C’est moi qui ai réclamé l’application de la loi relative au code de transparence dans les finances publiques. » « Nous avons soumis notre dette à un audit, la Cour des comptes l’a validée et nous avons engagé des audits privés pour renforcer notre crédibilité. » D’après lui, les résultats sont accablants. « Nous avons découvert quelque chose de pire : un taux d’endettement de 119 % et un déficit de 13 %. » « C’est là le reflet de la situation de nos finances publiques », met en exergue le président. Le président souligne que cette initiative n’a pas été prise dans le but de satisfaire le FMI, mais plutôt « pour la crédibilité du Sénégal et de ses dirigeants envers leur population et leurs collaborateurs ». En ce qui concerne la publication de l’audit, la responsabilité est laissée au FMI. « Ce n’est pas notre audit, mais assurément, si c’est le FMI qui le conduit, il se chargera de sa diffusion », avertit Diomaye Faye. Pour clore le sujet des responsabilités politiques, Bassirou Diomaye Faye souligne : « Il ne peut y avoir de présomption de culpabilité contre quiconque. » « La justice, avec calme, prendra une décision basée sur des éléments tangibles », c’est ce qu’il a déclaré.
Lire la suite»En réponse, le ministre de l’Intérieur a adopté des actions fermes : les dirigeants de la Division des enquêtes criminelles (DIC) et le chef du commissariat de l’aéroport international Blaise Diagne ont été mis en suspension temporaire. D’après un communiqué du ministère de l’Intérieur, de l’Aéroport Intérieur et de la Sécurité Intérieure et publique, cette mesure a pour but d’établir les responsabilités et de comprendre comment une personne sous le coup de poursuites judiciaires a réussi à quitter le territoire. Le rapport indique aussi qu’une investigation interne a été lancée afin de clarifier les conditions précises de cette évasion et de repérer d’éventuelles lacunes dans le système de sécurité. Simultanément, les autorités judiciaires continuent leurs enquêtes concernant l’affaire Ellipse Projects International mentionnée dans un rapport de la CENTIF. Il convient de mentionner que plusieurs personnes de l’entourage de Madiambal Diagne ont été interrogées, y compris son épouse qui dirige une entreprise associée à Ellipse, deux de ses enfants ainsi qu’un individu présenté comme étant son marabout. Le ministre de l’Intérieur a aussi confirmé avoir été informé d’un mandat d’arrêt international délivré par le président du groupe des juges d’instruction du pôle judiciaire financier à l’encontre de Madiambal Diagne. Le communiqué met également l’accent sur le fait que le gouvernement réitère son attachement à la justice et à la transparence dans la gestion de cette affaire, tout en soulignant que M. Diagne bénéficie toujours de la présomption d’innocence.
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Ce jeudi 25 septembre 2025, Khady Diène Gaye, la ministre de la Jeunesse et des Sports, procédera à l’inauguration officielle du nouveau comité de direction de la Fédération sénégalaise de football (FSF). La cérémonie se déroulera à 10 h 00 dans le salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor, en présence des médias nationaux. Suite à la transition de leadership entre Augustin Senghor et Abdoulaye Fall qui a eu lieu il y a quelques semaines, cette phase représente réellement le début du mandat des élus. Elle servira non seulement à confirmer la présence du comité exécutif existant, mais également à révéler l’équipe complète du bureau fédéral. La distribution des postes stratégiques, en particulier le rôle qui devrait être dévolu à Ablaye Sow, considéré comme un acteur essentiel de ce nouveau mandat, sera particulièrement surveillée. L’inauguration inclura aussi la mise en place des présidents pour les diverses commissions spécialisées de la FSF. Ces décisions sont considérées comme cruciales pour une organisation efficace des compétitions, alors que les premières rencontres sont déjà fixées pour le mois d’octobre à venir. Selon le ministère, cette mise en place symbolise un tournant crucial dans la gestion du football au Sénégal et illustre l’importance accordée à la transparence et à l’organisation de ce sport phare.
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L’organisation non gouvernementale (HRW) a exprimé une alerte ce mercredi quant aux répercussions possibles du départ prévu du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cour pénale internationale (CPI). D’après l’organisation, cette mesure pourrait nuire à la bataille contre l’impunité et priver les habitants du Sahel d’une sauvegarde vitale pour leurs droits de l’homme, tandis que les tribunaux nationaux peinent à traiter les délits les plus sévere. Liz Evenson, à la tête de la Justice internationale de HRW, a appelé l’Union africaine et les États membres du CPI à persuader les trois nations sahéliennes, gouvernées par des juntes militaires, à revoir leur position. Pour HRW, conserver une connexion avec la Cour est essentiel pour assurer que les responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et autres violations majeures des droits humains puissent être traduits en justice.
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