LUTTE CONTRE LES HABITATIONS PRÉCAIRES A DAKAR : LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ORDONNE DES OPÉRATIONS DE DÉGUERPISSEMENT…
Face à la prolifération des habitations précaires et irrégulières dans plusieurs quartiers de la capitale sénégalaise, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a décidé de prendre des mesures fermes. Alors que le Sénégal s’apprête à accueillir le premier événement olympique sur le sol africain, ces occupations illégales représentent non seulement une source d’insécurité et d’insalubrité, mais compromettent également les projets d’aménagement urbain en cours.
« Ces occupations sauvages dégradent le cadre de vie et compromettent la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain », a déclaré le ministre de l’Intérieur dans un communiqué, appelant à une action rapide et coordonnée pour restaurer l’ordre dans les zones touchées.
Pour remédier à cette situation, le Ministre a demandé aux autorités administratives compétentes d’organiser des opérations de déguerpissaients dans les quartiers concernés. Ces opérations visent à libérer les espaces illégalement occupés et à empêcher toute réoccupation future. Des mesures strictes seront mises en place pour sécuriser les zones dégagées et éviter que le phénomène ne se reproduise.
Conscient de la situation de vulnérabilité de certaines populations concernées, le ministre de l’Intérieur a invité les autorités locales à identifier les mineurs et les personnes en situation d’extrême précarité. Il a demandé à ce que ces personnes soient orientées vers des organismes compétents afin de recevoir un accompagnement social adapté. Ce soutien est essentiel pour garantir que les personnes les plus fragiles ne soient pas laissées pour compte dans le processus de régularisation.
Le Ministre a également rappelé que le vagabondage et la mendicité sont des infractions passibles de sanctions pénales au Sénégal. Les occupants irréguliers, qui dans leur majorité dépendent de la générosité des populations locales pour subvenir à leurs besoins, sont avertis que des poursuites judiciaires pourraient être engagées à leur encontre. « Les juridictions compétentes ne manqueront pas d’appliquer les sanctions nécessaires si la situation l’exige », a précisé le communiqué.