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A Ouakam, Grand-Dakar,… : Défaut de publication des prix…

Dans certains quartiers de Dakar, la baisse des prix des denrées de consommation est une réalité. Les boutiquiers se sont conformés à l’arrêté publié lundi 24 juin par le ministre de l’Industrie et du commerce, Serigne Guèye Diop, fixant les prix plafond. Mais la publication des prix de façon visible et lisible fait défaut. Alors que l’arrêté ministériel stipule que « les commerçants ont l’obligation de publier les prix […] de façon visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage ».

Il s’est réveillé un bon jour et a vu le patron donner l’ordre. Exécution : Amadou Woury a revu les prix selon l’ordre donné par celui pour qui il gère la boutique Ouakamoise où il officie. 150 francs CFA, la baguette de pain, contre 175 francs CFA. Le bidon d’huile de 5 litres passe de 6 500 francs CFA à 5 500 francs CFA. 100 francs CFA de moins sur le kilogramme de sucre, qui coûtait 700 francs CFA. Amadou Woury applique alors bel et bien l’idée de baisse des prix, sous injonction de son patron, qui a agi sous injonction de l’Etat.

La boutique de Modou Cissé est à quelques encablures de celle de Amadou Woury. Chez lui aussi, la baisse des prix est effective. Il parle d’un sac de riz non parfumé qui a connu une baisse de 2000 francs CFA, qui, avant, coûtait « vingt-et-un mille et quelque». Presque la même somme de 2000 francs CFA, selon M. Cissé, est soustraite de l’ancien prix du bidon d’huile de 20 litres. Le prix est alors parti de 20 500 francs CFA pour se stabiliser à 18 750 francs CFA. Et le gérant ne se plaint aucunement…

Grand-Dakar, une autre boutique, un client qui vient se procurer une bouteille de gaz. Pour lui, on aurait baissé le prix de cette marchandise qu’il vient d’acquérir. Le boutiquier reste sur son prix, d’autant plus que lui déclare n’avoir pas encore d’affiche sur laquelle tous les nouveaux prix sont consignés. Lui, et Amadou Woury de Ouakam. Dans leurs boutiques en effet, rien d’affiché.

L’absence d’affiche ne signifie pas pour autant non-respect de la tendance baissière des prix des produits de consommation. C’est maintenant à 400 francs CFA que se vend le kilogramme de riz non parfumé. Avant, certains le vendaient à 400 francs CFA, d’autres à 500 francs CFA. Le litre d’huile s’échange à 1000 francs CFA, selon le monsieur occupé à livrer sa bouteille de gaz au client. Et selon lui toujours, il fallait rajouter 200 francs CFA à cette somme avant la décision des pouvoirs publics d’alléger les prix aux foyers.

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