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Réaction – Le Comité sénégalais des droits de l’Homme sur l’affaire de Kafountine : A crimes crapuleux, sévères sanctions…

Le Comité sénégalais des droits de l’Homme a réagi à l’affaire de Kafountine. Condamnation, demande d’accompagnement pour les victimes, appel à l’action collective… Et surtout, sévères sanctions pour les auteurs des crapuleux crimes.

Sévèrement ! « Toutes les personnes impliquées dans ces crimes crapuleux devront être sanctionnées sévèrement.» Les crimes en question : la série d’agressions nocturnes notées à Kafountine. Douze femmes balafrées, mutilées et une, enceinte, qui a été sauvagement assassinée en présence de ses enfants.
L’honneur humain est son moteur d’action et le Comité sénégalais des droits de l’Homme (Csdh) ne saurait se taire. Ainsi, « face à la tragédie vécue par les populations traumatisées de Kafountine, le Csdh tient à souligner l’importance d’une approche basée sur les droits humains afin que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles ».
« Graves» et « inadmissibles», les « crapuleux» faits « violent les droits fondamentaux, notamment le droit à la vie, le droit à l’intégrité physique et le droit à la sécurité qui sont protégés par les instruments nationaux, régionaux et internationaux auxquels le Sénégal s’est engagé », rappelle une note du Csdh.

L’entité présidée par Pr Amsatou Sow Sidibé « recommande aux autorités compétentes de prendre des mesures urgentes et idoines pour apporter une assistance médicale, psychologique puis juridique aux victimes et à leurs familles ». Des jalons ont déjà été posés et le Csdh « se félicite des mesures prises par l’Etat à travers les Forces de défense et de sécurité pour assurer la quiétude des populations locales ».

À en croire le communiqué du Comité sénégalais des droits de l’Homme, le combat contre les « crimes crapuleux » dénoncés n’est pas que celui des autorités. Toutes et tous ont un rôle à y jouer. C’est pourquoi il en appelle à « une mobilisation collective afin d’éradiquer la violence et d’assurer un environnement où chaque individu peut vivre en sécurité et en dignité ». Et parce que « la protection des droits humains est une responsabilité collective », le comité « invite les populations à alerter, dénoncer et coopérer avec les Forces de défense et de sécurité pour que de tels actes ne se reproduisent plus ».

Ce, tout en réaffirmant son engagement à « promouvoir et protéger les droits humains en général, et en particulier ceux des femmes et des personnes vulnérables ».
Il faut savoir que le supposé agresseur de Kafountine a été arrêté dans le week-end. Il a été surpris par la gendarmerie dans sa propre chambre. Depuis le mois de février 2024, 12 cas de violences physiques et sexuelles ciblant uniquement des femmes ont été dénombrés dans la localité.

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