Tribunal de Dakar : Selon l’AJE, Sonko a reçu une ‘signification’ et non pas une ‘notification’
Le tribunal de Grande instance de Dakar a repris aujourd’hui l’examen de la demande de réintégration de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales, une démarche déterminante pour sa participation à l’élection présidentielle de 2024. L’enjeu central de cette audience est de statuer sur la validité de la radiation de M. Sonko des listes, un point qui pourrait entraver ses ambitions présidentielles.
Me Adama, représentant légal de l’État, a défendu la position du gouvernement avec véhémence : « Entre le 19 et le 24 août, aucun acte de recours n’a été enregistré. L’huissier a accompli son devoir, ce qui nous amène à conclure à une forclusion. M. Sonko disposait d’un délai pour agir, qu’il n’a pas utilisé. Son inaction a entraîné des conséquences et a été sanctionnée conformément à la loi. L’autorité ayant radié Sonko a respecté les procédures établies. L’État du Sénégal n’est pas en position de recevoir des leçons de démocratie de la part de n’importe quel pays. Sonko n’a pas fourni de motifs valables pour sa radiation des listes électorales. Toutes ses tentatives sont vouées à l’échec car elles ne sont pas justifiées.»
L’Agent judiciaire de l’État a également justifié sa présence dans l’affaire : « L’État fonctionne dans le cadre d’un état de droit. Les avocats de M. Sonko ont affirmé que l’État du Sénégal a séquestré leur client. Il est important de souligner que l’État du Sénégal est impliqué dans ce procès en raison des accusations portées contre ses administrations. La méthode de signification a été privilégiée à celle de la notification, et la Cour suprême a communiqué cela à l’huissier, qui a alors accompli sa mission. Il est reconnu que personne n’est considéré plus loyal et légal que l’AJE » . Des propos rapportés par des journaliste de pressAfrik présents dans la salle d’audience.