Je partage totalement la position du ministre Abdourahmane Diouf : le Sénégal n’a pas besoin d’une victoire d’un camp contre un autre. Il a besoin d’une victoire du pays. J’ai toujours défendu cette ligne, hier à BBY comme aujourd’hui : ni vengeance, ni chasse aux sorcières, ni justice des vainqueurs.
Nous pouvons pardonner sans effacer la mémoire, et sanctionner sans piétiner la dignité.
Parce que la justice n’est pas une arme politique.
Elle est la colonne vertébrale de notre République.
Les adversaires du Sénégal ne sont pas nos frères de l’autre camp politique. Ce sont :
• Le terrorisme qui s’approche de nos frontières,
• L’inflation qui vide nos poches,
• Les inondations qui chassent nos familles de leurs maisons,
• Le système de santé qui laisse trop de Sénégalais sans soins,
• L’éducation qui gronde,
• Une jeunesse à bout de patience.
Le pays brûle de défis.
Avons-nous le luxe de nous déchirer au lieu de nous unir ?
Le Sénégal est notre héritage commun. Ceux qui divisent aujourd’hui, ceux qui veulent enfermer notre peuple dans des camps, n’aiment ni Sonko ni Diomaye :
Ils préparent leur chute et affaiblissent notre avenir.
Je le dis avec franchise et responsabilité : l’alliance qui conduit le pays doit rester unie, cohérente et solidaire. Abdourahmane Diouf a eu un discours d’allié loyal. Mais, dans un binôme président-Premier ministre, la parole doit s’adresser aux deux. Ce n’est pas une critique :
c’est un rappel de devoir républicain.
Notre devise militaire doit redevenir notre devise nationale :
On nous tue, mais on ne nous déshonore pas.
Le Sénégal ne gagnera ni dans la colère ni dans les règlements de comptes.
Il gagnera par la vérité, la justice, le travail et le rassemblement.
Engageons-nous. Assumons.
Parce que ce pays, c’est nous tous, ou personne.
Ministre Thierno Lo
Un Républicain libre
