PÊCHES : LE CHEF DE L’ÉTAT IMPULSE UNE REFONTE STRATÉGIQUE POUR ASSURER UNE EXPLOITATION DURABLE ET AMÉLIORER LA GOUVERNANCE DU SECTEUR…

Ce mercredi, au Conseil des ministres, le président Bassirou Diomaye Faye a de nouveau souligné que le secteur des pêches revêtait une importance stratégique pour l’économie du pays, la sécurité alimentaire et la stabilité sociale. Il a mis en avant l’importance d’une gestion durable des ressources halieutiques, condition essentielle pour redresser le secteur, en soulignant son rôle clé dans la vie de millions de Sénégalais.
Le président de la République a dans un premier temps souligné que deux principes doivent désormais orienter l’action publique : la protection des ressources marines et une gestion durable de leur exploitation.
Pour atteindre cet objectif, il a donné des instructions au ministre des Pêches et de l’Économie maritime afin qu’il renforce la lutte contre la pêche illicite, mette en place des dépôts biologiques systématiques et améliore les dispositifs de surveillance et de contrôle dans toutes les zones de pêche.
Le Président de la République a également sollicité une évaluation détaillée des audits effectués récemment et des conséquences du gel des accords de pêche et des licences dans la zone économique exclusive (ZEE).
Le but : évaluer l’efficacité de ces mesures et adapter la politique de régulation afin de préserver durablement les ressources halieutiques.
Confronté à la pression croissante sur les ressources et à la nécessité de moderniser le secteur, le chef de l’état, Bassirou Diomaye Faye a plaidé pour une mise en œuvre accélérée d’une nouvelle politique des pêches, fondée sur plusieurs axes : exploitation durable et optimisée des ressources ; adaptation de la pêche artisanale, qui est le premier employeur du secteur ; approvisionnement adéquat du marché local en produits halieutiques accessibles ; actualisation inclusive du Code des pêches ; application stricte du Code de l’aquaculture.
L’aquaculture, jugée un moyen fondamental de diminuer la pression exercée sur les ressources maritimes, a été désignée par le chef de l’État comme un domaine dans lequel il convenait d’accroître les investissements : il a donc appelé le gouvernement à cette intensification.
Il a formulé les demandes suivantes : d’augmenter les aménagements, équipements et financements consacrés à cette fin ; de hâter la modernisation des quais de pêche, des pirogues et des équipements ; de concevoir un plan de rénovation du marché national au poisson de Pikine ; d’instaurer un modèle de gouvernance plus inclusif, transparent et efficace.
Le président Diomaye Faye ouvre la voie à une réforme en profondeur visant à rétablir les équilibres écologiques, à renforcer les capacités des acteurs et à assurer l’avenir d’un secteur essentiel pour le pays.
Ces mesures illustrent une volonté politique manifeste de construire une pêche durable, moderne et mieux adaptée aux besoins des populations. 


